Vous respirez inconsciemment depuis toujours. Mais, parvenez-vous à contrôler votre souffle ?Et dans quel but le feriez-vous ? Les raisons sont multiples : régulation des émotions, de l’énergie vitale, amélioration de l’oxygénation et de la concentration… Cette respiration complète est l’un des piliers du pranayama. Elle permet d’utiliser au maximum les capacités pulmonaires, de détendre le corps et l’esprit. Suivez ces quelques étapes pour savoir comment respirer en yoga.
Trouvez une position stable, assis en tailleur ou allongé. N’hésitez pas à utiliser une brique pour vous aider à maintenir votre colonne droite. Fermez les yeux, étirez le dos, relâchez les épaules et les traits du visage. Posez une de vos mains sur votre nombril. Sur l’inspiration, il s’éloigne de la colonne. La main se soulève. L’abdomen gonfle. Sur les expirations, le nombril s’abaisse, naturellement, sans forcer. Cette respiration est calmante et excellente pour renouveler complètement l’air dans les poumons.
Placez vos mains sur vos côtes. À l’inspiration, imaginez qu’elles s’écartent : elles s’ouvrent légèrement vers les côtés. À l’expiration, les côtes se referment et vos mains se rapprochent subtilement l’une de l’autre. C’est une respiration plus dynamisante, car elle nécessite plus d’énergie.
Placez votre main au niveau du sternum, juste sous les clavicules. À l’inspiration, le souffle remonte jusque dans la cage thoracique. Essayez de sentir qu’elle se soulève délicatement. À l’expiration, la main se baisse légèrement. Cette respiration peut être associée au stress, car elle est plus saccadée.
Pratiquez ces trois exercices. Sur l’inspiration, le nombril s’éloigne de la colonne, le souffle remonte dans les côtes, qui s’ouvrent latéralement, jusque dans le sternum. À l’expiration, les poumons se vident entièrement sans se soucier d’activer le nombril. C’est une excellente pratique pour s’oxygéner. Suivez le chemin de l’air dans votre corps avec conscience. Réalisez souvent cet exercice pour être à l’aise et bien muscler votre diaphragme.
Si vous n’éprouvez pas de difficultés, ajoutez une banda, un verrou qui permet de contrôler l’énergie. Ramenez légèrement le menton vers la gorge et en activant la glotte (comme si vous haletiez tel un chien), créez un son avec la respiration.
Pratiquez la dirga toujours en pleine conscience et avec le nez. Les inspirations et expirations sont longues et profondes. Puis revenez à un souffle naturel…
Namasté !